26/12/2016


                                                          
Pour la dernière photo de l'année, j'ai jugé bon d'opter pour une note d'espoir et d'optimiste. Ce portrait, je trouve en est une bonne allégorie.

Je vous souhaite à toutes et tous de très bonnes fêtes de fin d'année et bien sur le meilleur à venir.

19/12/2016


                                                        Encadré # 2

12/12/2016


                                                      Yoyos 

05/12/2016


                                                            Don

Vers 9H ce matin là, une fois notre lampe astrale à son avantage, je décidai de retourner faire une sortie d'urbex en ce lieu que je visitai une première fois il y a quelques temps déjà.
Bien que l'accès fusse assez compliqué ( pour moi j'entends...), se fit avec une certaine pétulance que je me lançai dans l'aventure.
Arrivé à destination, je fus stoppé net dans mon entreprise. 
En effet, me fit face un portail de trois bon mètres cadenassé de sorte que l'accès à l'usine abandonnée appartenait dorénavant au surnaturel. 
Mon infortune digérée, je remarquai non loin, une cavité qui eut invité n'importe quel photographe à la curiosité.
Scrupuleux, je fis ce que j'estimai convenant. ( la photo sera un jour peut-être présentée ici )

Le downtempo satiné de Fade Away m'escorta avec la plus grande grâce à demeure, effaçant un peu ma déception qui sournoisement comme une liane enlaçant un tronc, monta en moi.

À peine sorti de ma boite en fer roulante, Samir, un habitant de ma rue vint me saluer accompagné rituellement de son petit chien, dont par ignorance je tairais la race.
L'air toujours bienveillant de mon locuteur m'encouragea à le lui dire. J'en fus le premier surpris.
Ma spontanéité sembla l'amuser !
Sentant le moment opportun pour une demande de portrait ( je voulais le shooter depuis longtemps ), je formulai ma requête.
D'abord un peu surpris, il accepta mon invitation et se prêta même de bon coeur à la manoeuvre.
Son effigie digitale immortalisée, il fila sans demander son reste, son canidé partit à l'évidence dévorer le monde d'un oeil fureteur.

Ce destin salvateur quasi providentiel vint soustraire l'échec au profit d'un probable succès.
Rentrant tranquillement, un sourire étincelant tatoué dans la tête, à l'unisson avec le feu soleil, je rayonnai...

28/11/2016


   Frisson

21/11/2016

                                                                                                               Les morsures de l'âme

Ce matin là, malgré la présumable réussite de ma photo, je décidai d'adopter une autre approche de la photo de rue, à savoir aller demander à la personne qui eut attiré mon attention si je pus lui "tirer" le portrait.
Resta à trouver une "gueule" comme il est d'usage de dire...
Je n'eus qu'a tourner le tête !
En effet, assis sur les marches millénaires de la cathédrale St-Maurice, se tint là un homme et son relatif capharnaüm. 
Il dégagea une tristesse à en faire pleurer le ciel. Celle-ci me paru infini. Je "fonçai" sur lui en mode limace sans me poser de question.
L'homme me considéra un brin circonspect. Peut-être quand cet instant, ma conduite incertaine m'accorda un air patibulaire...
Me voulant rassurant, je lui expliquai ma démarche. Il accepta que je le prenne en photo.
Ce que je fis, évidemment.
Je pris, ensuite le temps de m'asseoir à ses cotés, non par politesse mais par envie. Nous discutâmes de nos vies respectives. 
Il m'interrogea sur le pourquoi de mes cannes, lui, répondit sans pudeur à mes questions. 
Je refusai poliment de tirer sur son joint.
Bien qu'ayant un amour déraisonnable pour les effets psychotropes du cannabis, 9 h du matin... pour moi c'est une once trop tôt.
Je lui demandai une adresse mail qu'il n'eut pas, puis le remerciant sincèrement, je le laissai là.

Plus que cette photo, je retiens surtout cet échange amical et sans concession qui à défaut d'affadir certaines cicatrices, nous permit de les contempler noir d'humour.

14/11/2016


  Dark city # 9

07/11/2016


                                                                    Le fleuve (f/10,112s)

31/10/2016


           Ton sur ton

24/10/2016


                                                         Intempérance

Quand je regarde avec je l'espère un peu d'acuité l'état de notre monde, il y a bien des moments où j'ai vraiment envie de me cacher les yeux, de m'enterrer la tête dans un trou pour me préserver de toutes les horreurs qui m'éclatent en pleine figure.
Je me dis pour me déculpabiliser de ma trop grande passivité face à tous ces maux qu'après tout, est-ce par mes errements si l'humanité est souillée à ce point ?

Que puis-je y faire par exemple si :

- L'on parle à fusion des décérébrés de la télé-réalité et pas des six millions morts au Congo ?
- Le système monétaire mondial est une vaste escroquerie ?
- Nous sommes les propres acteurs et de manière indirecte complices de propre servitude ?
- La surveillance de masse est devenue un marché et la norme ?
- Le développement du transhumanisme va inévitablement cliver un peu plus nos sociétés ?
- La construction européenne est un échec patent à tous les niveaux ?
- La Troika n'est au final qu'un cercle mafieux au services des multinationales ?
- Nous avons la presse la plus stalinienne d'Europe ?
- La communication a remplacé l'information ?
- Trop de gens confondent république et démocratie ?
- Les chaines d'infos en continu sont devenues l'Alpha et l'Oméga de la pensée ?
- Il est donc interdit de penser autrement sans être taxer de tout les vocables les plus abjects ?
- Que la neutralité du net est ( déjà ) en danger ?
- L'échiquier politique français côtoie les abysses ?
- La fabrication du consentement fonctionne à merveille ?
- Cette folle de Clinton est élue, une guerre contre les méchants russes sera quasi inévitable ?
- Que les médias relayent les diarrhées verbales de Trump, plutôt que les révélations de Wikileaks ?
- Les Palestiniens sont sous occupation de manière illégale depuis 60 ans ?
- La Deutsche Bank implose, l'armageddon ne sera jamais aussi proche ?
- Des humains sont prêt à payer 50 000 € pour tuer un lion ?
- Il faut 16.000 litres d'eau pour un kilo de viande de bœuf ?
Marc Levy vend plus de livres que ce regretté Charles Bukowski ?
- Etc etc etc...

Alors oui, quelques fois je garde les paupières clauses et reprend mon souffle.

17/10/2016


                                  Grosse fatigue

10/10/2016

        La silhouette

03/10/2016


                                                                 Homo stupefactus

Ce qui me plait dans la photographie de rue, c'est cette part d'inconnue qui en résulte.
La chance, l'audace, le hasard, le temps sont les variables d'une équation unique à réponses multiples qui font que parfois, tu as La photo...

Et punaise, c'est ( en ce qui me concerne ) sacrément jouissif !

26/09/2016












                                                            Le cloître / Montreuil Bellay


nb : J'ai mis en place une newsletter, n'hésitez pas à vous inscrire.

19/09/2016


                Vṛkṣāsana par Isa mon yogi de coeur et de sang...

12/09/2016

                                                               Vers le ciel

05/09/2016


        Le vieil homme et sa canne

Je me leva ce matin là, plutôt en jambes, toute notion de relativité entendue... 
L'impact de la fraicheur des derniers jours réaffirma sans équivoque ma rigidité face à la chaleur et ses injures faite à mon corps.

La veille, l'envie de faire des photos de rue titilla mon lobe frontale avec insistance. 
C'est sans doute aucun, l'une des disciplines qui a mes faveurs les plus inconditionnelles, quoi qu'elle fût la plus compliquée pour moi par mon manque criant de mobilité.
Vers 10 heures, armé de ma canne et de mon 35 mn, je claqua la porte de la résidence.
Une des rues de mon quartier sera mon spot du jour.
Déambulant à petit pas, je vis à quelques dizaines de mètres un vieil homme avec sa canne et une allure qui ne trompe pas. 
Le sujet parfait pour ma convoitise du jour !
Á cet instant ma frustration n'eut d'égal que mon désappointement.
J'eus volontiers abandonné mon âme à quelques esprits malins pour posséder la faculté de convenir le temps à ma guise.
Sans surprise, ma conjuration resta veine.

Arrivé à destination, j'eus nul mal à trouver un endroit où me laisser choir. Je pris quelques clichés de personnes sans grand intérêt ( photographiquement parlant ), quand par je ne sais quelle diablerie mon comparse réapparut.
Mon Nikon en main, je le shootai sans hésitation. Il protesta mollement et s'en alla tranquillement écrire son histoire.

Sans remercier la providence, mais bien heureux de ma fortune, je rentrai boire un café et vider ma carde SD, que j'imaginai bien lotie...

22/08/2016



                                                          Pont Jean de Lattre de Tassigny / Vienne

08/08/2016


         Encadrée

01/08/2016


                                                          Éphèbe

25/07/2016


                                                           Dissidence

11/07/2016


                                                           Interlude

C'eût pu être comme l’une de ces immuables matinées de juin qui n’a pas encore franchement tranché entre un printemps insoumis ou un été s’affirmant sans aucune forme de récusation.
Il n’en fut rien. 
Le temps si besoin était, nous rappelait qu’il n’avait cure de quelconques agendas.
La fraîcheur et la force du vent, surplombé d’un ciel au mille nuages sombres nous renvoyaient comme par magie à temporalité antérieur.

Assis sur le long muret longeant le Rhône, j'envisageais la photo que je m’apprêtais à faire quand un touriste russe ( je l’ai su après ) me demanda son chemin.
L’occasion que trop rare s'offrait à moi de mettre à l’épreuve mon anglais, sous les yeux effarés de ma fille qui m’accompagnait…

Après cette causerie, je fis mon office. 
Il m’est déjà arrivé de shooter cinquante fois et n’en garder qu’une au final et tout au contraire comme ce fus le cas ce jour là, de ne faire qu’une seule photo. ( f/13, 96 s )
Laissant ma fille à la confection d’un bouquet fleurie pour sa maman, je sortis ma vapoteuse plus par envie que par besoin et m’adonna au plaisir d'une vap intensive.
Un extrait du monde me faisant face, je pris alors le temps de réfléchir un peu, comme une impérieuse nécessité.

Laissez-moi partager le verbatim de ces quelques réflexions.
D'aucuns les trouveront sûrement naïves ou s'apparentant à quelques lapalissades.
Peut-être, mais sacrifier la pensée, n'est-ce pas brûler une des libertés qu'ils nous restent ?

A la différence de la veulerie de l’homme, la nature ne promet rien, jamais ! 
Elle n’est dévot d’aucun modèle, ne s’absout d’aucune faute, ne s’englue pas dans une constante erreur. 
La nature, fait essentiel, est sans besoin d’avoir. 
On peux de facto par ce simple postulat mesurer le hiatus abyssale qui nous séparent d’elle et de son tout, la terre.
Il est fascinant mais surtout assez terrifiant d'observer notre capacité à organiser, programmer presque méthodiquement notre propre extinction. 
De fait si nous ne repensons pas réellement la matrice de tout nos systèmes déficients, le choc sera  très douloureux.
Là réside un paradoxe honteux car nous le savons depuis fort longtemps...
Nos enfants et petits enfants ( là est le véritable l'enjeu ) devront ils assumer à notre place nos irréfutables manquements, voire notre obédience liés aux diktats des marchés, donc du profit quoi qu'il en coûte ? 

La réflexion doucement céda sa place. 

Je me mis à rêver ( sûrement le plus beau palindrome de la langue française…) à une humanité infiniment plus responsable face à notre modèle actuel anxiogène et mortifère qui assassine notre planète et ces terriens.
De nombreuses pistes et initiatives existent déjà, corrélés à une pensée plus hétérodoxe.
Cela se vérifie surtout au niveau local comme la permaculture, la création de monnaie locale, la production d'énergie renouvelable, un pouvoir politique plus transversale etc etc, basé sur des actions collaboratives, que l'on pourrait étendre à des niveaux politiques, économiques et sociales de plus grande ampleur. 

Belle utopie me direz-vous, mais qu’on l’accepte ou pas nous vivons justement dans une effroyable dystopie.

Ce rêve pourra t-il un jour engendrer une nouvelle réalité et peu à peu gommer l'épure actuel ?


nb: Blogger dysfonctionne..., ne respecte pas le format des photos !

04/07/2016


            The old man 

27/06/2016











               Part # 5

C'était surement ma dernière hospitalisation pour une corticothérapie de plusieurs jours.

Sans pour autant souffrir d'achmophobie, je suis plutôt content de m'éloigner un peu du monde hospitalier.
Nous avons décidé donc de concert avec mon neurologue de changer de protocole et passer à une perfusion de solumédrol par mois en hôpital de jour.
Une autre approche donc. Les bienfaits de ces bolus à haute dose n'étant pas franchement remarquable, je vais plus axer mes soins vers de la kinésithérapie.  
Il faut savoir je pense à un moment ne pas s'enfermer dans une routine où je serai ostracisé par une modèle non idéal.
Même si cela revêt forcement une part d'inconnue directement liée à celles de la maladie, je vois ce changement de protocole de manière positive.

En 1923, Vladimir Ilitch écrivait dans la Pravda un article intitulé " Mieux vaut moins mais mieux ".
Nous verrons bien si l'axiome du russe peut se vérifier sur un plan médical...

Le séjour en lui même s'est plutôt bien passé à l'instar du précédent. Hormis une connexion wifi atone qui aurait fait passer un débit de 56 Kbps du début de la démocratisation de l'accès au web pour de la fibre...
Exit l'euro 2016 donc !
Mais là n'était forcement pas l'essentiel. J'avais prévu des activités connexes, à savoir de la lecture, de la musique et bien sur mon matériel photo.
Ma besace était donc bien remplie.

En ces temps de gronde sociale qui perdure, j'ai eu le temps et l'occasion d'écouter ( sur le net ) un certain nombre de conférences et de débats économiques, dont celles de Frédéric Lordon qui se réclame ouvertement Spinoziste.
Ce monsieur a le verbe assurent haut et m'a donner envie de découvrir la pensée spinozienne.

Sitôt perfusé,  je me suis lancé dans la lecture du " Traité de la reforme de l'entendement " de Spinoza.

L'auteur nous invite à mieux saisir l'évolution difficile d'une pensée avant que le système soit totalement défini. En gros, il s'agit de savoir comment on peut atteindre une certitude, sur quoi l'adosser, et par quelles règles assoir un raisonnement juste.
Je ne vous cache pas que cette lecture fût très ardue... Mes trois journées d'hospitalisation ne furent pas de trop pour ingurgiter le vocable du philosophe néerlandais...

En ce premier début de soirée, je sortis équipé de mon appareil photo prendre l'air et fumer un joint. 

Je fis la rencontre d'un jeune homme fort sympathique qui lui aussi était en neurologie avec moi.
Pour des raisons évidentes, je tairai son prénom et sa pathologie. 
Nous discutâmes une bonne heure de nos vies ( sans vaine conjuration ), de la folie de notre monde qui se mure dans un système non résilient mais aussi du champ des possibles pour sortir de cette schizophrénie globale.
Une rencontre très enrichissante, basée sur une écoute mutuelle sans préjuger dogmatique biaisant tout débats.
Un échange vraiment constructif.

Je passai le reste de la soirée à être mis sur orbite ( le THC aidant ) par le son de Metallica pour finalement m'endormir sur l'intemporel "Dummy" des Portishead

Le jour d'après fût une sorte de copier/coller du précédent sans en être un ersatz sans saveur, bien au contraire. 
Je relus avec plaisir la nouvelle de mon frère " Regard vers demain "  qui postule sans concession de l'apathie chronique de nos hommes politiques qui se noient dans un cynisme effarant, sclérosant de fait le tissu social de notre pays tout en exacerbant les clivages qui ne peuvent mener qu'à la peur, l'incompréhension des autres et in fine à la violence...

Photo, musiques et vap complétèrent cette journée l'amenant tranquillement à son crépuscule et ces corollaires nocturnes qui, si l'on sait les employer peuvent être fort agréable parfois.

Le lendemain, sitôt ma perfusion arrivée à son terme, non sans avoir chaleureusement remercier tout le personnel du service pour leur mansuétude,  je me mis en branle vers ma voiture sans retourner les talons.
La musique des Massive Attack m'y attendait, ainsi que ma petite tribu et les quelques kilomètres qu'il me restait maintenant à annuler pour les embrasser .

Le bon sens et l'amour ne me firent donc pas musarder...

20/06/2016

                                                               φ (phi)

L'occurence des apparitions de ma fille sur ce blog sont et c'est une truisme de l'écrire ; nombreuses ! 

Je suis obligé de reconnaître qu'en ce qui concerne la perception que j'ai de ma fille, elle est naturellement biaisé par mon amour sans limite que je lui porte. 
Je la vois forcement sous un prisme différent de n'importe quel autre être humain.
Son papa, c'est moi !
À ce titre, je m'octrois de fait une part d'irrationalité dans notre relation. 
Elle est mon nombre d'or ( tout comme son frère ) et mon envie de la photographier sans cesse ( ce qui au passage devient moins aisé...) en est une résultante directe.

Alors ne vous étonnez-pas si, son visage viendra encore à de nombreuses reprise illustrer ce modeste espace photographique...

Je te souhaite un merveilleux anniversaire à venir ma puce !

13/06/2016


                                                                     Dark city # 8

06/06/2016




"Le Temps est l’image mobile de l’éternité immobile." Platon

30/05/2016



Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent.” George Orwell

23/05/2016















    Zurich 2016

Road trip intense jusqu'à Zurich pour aller voir Muse en live.
Concert ----> Grandiose !
Zurich ---> Belle ville sous la pluie.

Merci @ Olivier, Marina & Ethan, sans qui tout cela n'aurait jamais vu le jour.