24/04/2017


                                La dernière cigarette ?
                           

10/04/2017

03/04/2017


                                                                    Human # 3


À quoi songez-vous l'ami qui, depuis un temps semblant infini, êtes là assis prostré, comme si votre monde était définitivement déchu de vos rêves, désirs et aspirations ?
Votre indiscutable mélancolie cacherait-elle, comme parfois, des secrets dont les ténèbres même ne seraient pas qualifier ?

Vous savez, cette part d'ombre inavouable que tous possédons, parfois enfouie au-delà même de notre conscience, mais que nous voudrions à tout prix gommer, effacer, comme si l'injure morale ou physique n'avait jamais eu lieu.

S'absoudre, n'est-il pas le meilleur moyen de se laver de ses propres vomissures tout en préservant l'autre ? Sous couvert d'empathie, l'idée pourrait sembler presque noble.

Peut-être avez-vous simplement supposé quelques mythes prométhéens dont l'espérance seule justifie de s'y rallier, mais qui sans contredit n'auraient eu la moindre esquisse palpable, fussent-ils louables et désintéressés ?

À dessein, avez-vous alors psalmodié pour conjurer l'injustice, comme le ferait l'innocent condamné d'un crime qu'il n'a commis voyant implacablement sa potence le rapprocher d'une mort irrecevable ?

L'heure serait-elle alors plutôt au constat si juste, de maudire les mots dits ?

Tout cela, je ne le saurai jamais puisque je ne vous ai pas parlé. La peur, le manque de temps, de courage simplement, qui sait ? Cela s'entend, mes conjectures ne se substitueront en aucune façon à votre vérité, la seule autorisée.

Je resterais donc avec mes interrogations et cette seule photo de vous.
L'histoire ne se réécrira pas...